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L'amarrage

Son rôle
L'amarrage a pour rôle le maintien en place du support d'élevage. Pour cela, il dispose d'une certaine résistance mécanique, mais aussi d'une certaine liberté de mouvement.
La résistance supporte les efforts conjugués du vent, du courant et de la houle : les lignes d'amarrages ne doivent pas se rompre sous les efforts. La liberté de mouvement laisse le support se déplacer sous l'effet de vagues individuelles : les efforts sont ainsi diminués.
 
Quels sont ses constituants?
Un amarrage est généralement constitué de fondations (ancre, corps-mort, pieu), de lignes (filin, chaîne), de tendeurs (flotteur, lest) et de bouées de surface.
Les tendeurs, qui ne sont utilisés qu'avec les filins, ont pour rôle de maintenir les lignes en tension. Ce sont généralement des lests ou des flotteurs. Les bouées de surface ont pour rôle de ramener les efforts d'amarrage dans le plan horizontal avec un filin qui relie la bouée au support flottant. Ceci permet d'éviter des efforts verticaux trop importants sur le support d'élevage avec le risque d'immersion. De façon générale, nous préconisons de fixer les tendeurs et les bouées en un seul point sur les lignes et non pas de les mettre en série sur la ligne, auquel cas ils seraient soumis aux efforts d'amarrage. Les principaux amarrages sont les amarrages à chaînes et les amarrages à filins.
 
L' amarrage à chaînes
Ses fondations sont de préférence des ancres. La chaîne doit être suffisamment longue pour présenter son extrémité tangente au sol, même sous les tensions maximales, ceci pour que l'ancre soit toujours dans une position optimale.
 
L'amarrage à deux filins
Ce type d'amarrage est couramment utilisé en aquaculture. Chaque ligne comprend un filin de fond et un filin de surface. Le premier relie la fondation au flotteur de subsurface. Le second relie le flotteur à la bouée de surface. Le flotteur a pour fonction de tendre en permanence la ligne d'amarrage (Fig. 1).
L'avantage principal de cet amarrage est sa tension permanente, donc avec peu de risques de tension nulle. Par ailleurs, il accepte des variations de la hauteur de l'eau (houle, marée).
Il faut donc vérifier ici que le flotteur ne vient pas percer la surface de l'eau aux plus basses mers. Il provoquerait alors des tensions nulles, des chocs et des risques de ragage au niveau de la fixation du flotteur. Il faut vérifier aussi que sous les déplacements de la structure (courant, houle...) la tension d'aucun filin ne s'annule.
 
L'amarrage à trois filins
Cet amarrage est utilisé dans trois cas :
- Recherche d'une longueur de mouillage au sol faible ; cet amarrage donne une longueur au sol plus faible qu'un amarrage à chaînes ou à deux filins.
- Recherche d'un amarrage adapté à des fonds marins très en pente.
- Recherche d'un amarrage permettant de grands déplacements horizontaux et verticaux du support flottant.
Chaque ligne d'amarrage à trois filins se compose d'un filin de fond, d'un filin intermédiaire et d'un filin de surface. Le premier relie la fondation au flotteur, le second relie le flotteur au lest, et le dernier relie le lest à la bouée de surface. Le flotteur et le lest maintiennent l'amarrage tendu.
Il faut vérifier que le flotteur ne perce pas la surface de l'eau et que le lest ne se pose pas sur le sol aux plus basses mers. Ils pourraient alors provoquer des tensions nulles, des chocs dans l'amarrage et du ragage. Il faut vérifier aussi que, lors des déplacements de la structure (courant, houle...) il n'y a pas de tension nulle dans les filins.
 
Les règles à suivre
L'amarrage doit être de préférence toujours tendu, car les lignes momentanément détendues peuvent raguer ou provoquer des surtensions au moment des remises en tension. Le risque de tension nulle est particulièrement élevé aux plus basses mers (marée basse, creux de vagues, haute pression météo...). 
Les tendeurs d'amarrage, c'est-à-dire des flotteurs de subsurface ou des lests placés sur les lignes doivent rester si possible toujours en pleine eau.
Il est recommandé, en outre, que l'amarrage n'entraîne pas en immersion le support flottant. Pour cela l'amarrage doit agir horizontalement sur le support flottant. En effet, un effort vertical sur ce support peut entraîner son immersion partielle, non contrôlée et non désirée. Le risque d'immersion des supports flottants est particulièrement élevé aux plus hautes mers (marée haute, crêtes de vagues, dépression météo...).
De plus, l'amarrage doit être suffisamment souple pour ne pas brider le mouvement du support avec chaque vague.
Il est parfois difficile d'estimer les longueurs des lignes qui permettent de respecter les deux conditions précédentes, aussi allons-nous préconiser une méthode pour cette estimation.
 
Sa conception
La conception d'un amarrage nécessite plusieurs étapes comportant le calcul des éléments suivants :
- Longueurs des composants des lignes (filins, chaînes),
- Efforts et résistance des lignes,
- Fondations (corps-mort, ancre, pieu).
 
Longueur des lignes
Avant de se préoccuper de la résistance mécanique d'un amarrage et de son comportement dans l'environnement, principalement dans la houle, il est nécessaire de déterminer les longueurs des lignes. Cette estimation est parfois difficile, lorsque le marnage est important, le fond très en pente ou encore lorsque le site est peu profond.
Les longueurs des lignes doivent être estimées avec attention pour que l'amarrage respecte les deux règles précédentes : lignes toujours tendues aux plus basses mers et efforts pas trop importants aux plus hautes mers.
Pour estimer les longueurs des lignes qui évitent ces tensions nulles, nous conseillons la méthode suivante : aux plus basses mers, c'est-à-dire à marée basse, au creux de vague et lors d'une haute pression anticyclonique, imaginons que l'on pousse le support flottant au maximum vers la droite. Ce maximum est atteint lorsque la ligne d'amarrage à gauche est totalement tendue, c'est-à-dire des filins alignés pour les lignes à filins. Dans cette position la ligne la moins tendue, qui se situe donc à droite, doit être encore tendue, même légèrement. Cette position impose donc une certaine longueur à la ligne droite. Bien entendu, on fera la même chose vers la gauche.
Pour estimer les longueurs des lignes qui évitent des efforts trop importants, nous préconisons la méthode suivante : aux plus hautes mers, c'est-à-dire à marée haute, au sommet de vague et lors de dépression météo, imaginons que l'on pousse le support flottant au maximum vers la gauche puis vers la droite. Ces positions maximales sont atteintes, comme précédemment, lorsque la ligne d'amarrage à droite, puis à gauche, est totalement tendue. La distance entre ces deux positions doit être plus grande que l'orbite des vagues pour que le mouvement du support avec ces vagues ne soit pas bridé par l'amarrage et ne risque pas de créer des efforts trop importants.
L'IFREMER (DITI) dispose d'un code de calcul informatique qui estime la longueur des lignes pour les amarrages à chaînes et à deux ou trois filins.
 
Efforts et résistance des lignes
Il est indispensable d'évaluer les efforts sur la structure pour estimer la résistance des lignes. Ces efforts sont issus principalement de la houle, du courant et du vent.
Le mouvement horizontal d'un support flottant se décompose en trois composantes principales :
- Dérive moyenne,
- Réponse linéaire à la houle,
- Oscillations basse fréquence aux périodes propres du système support/ancrage.
Classiquement un ancrage est dimensionné en ne considérant que les deux premières composantes, la troisième étant prise en compte par les coefficients de sécurité.
L'expérience montre que beaucoup d'amarrages de structures d'élevage en mer chassent sous les efforts de la houle, du courant ou du vent. Aussi, ce risque sera-t-il particulièrement pris en compte, car si une ligne asse, la répartition des efforts dans les autres lignes sera différente de celle calculée. C'est pourquoi les amarrages avec une ligne rompue doivent rester suffisamment résistants.
L'évaluation des efforts moyens d'ancrage est obtenue par sommation des efforts dus au vent extrême, au courant extrême, et de la valeur maximale des efforts de dérive de la houle.
Les lignes d'ancrage sont alors dimensionnées à partir des tensions statiques (dérive) et des mouvements imposés par la houle.
L'effort de dérive est évalué (exemple : pt. A fig. 2). La raideur de l'amarrage donne alors le déplacement moyen du support (pt.B). Ensuite, la réponse linéaire permet d'évaluer le déplacement minimal et maximal (pt. C). Ils sont la position moyenne du support plus ou moins l'amplitude de l'orbite de la houle. Ces déplacements et la raideur donnent enfin les efforts minimal et maximal (pt. D).
Th : effort horizontal (N),
p : poids linéique de la chaîne dans l'eau (N/m),
d : profondeur d'eau (m),
x : déplacement horizontal du support flottant (m),
A : effort moyen dans l'amarrage (N),
B : déplacement moyen du support flottant (m),
C : déplacements extrêmes du support (m),
D : efforts extrêmes dans l'amarrage (N).
Lorsqu'une estimation plus précise doit être faite, nous préconisons l'utilisation de codes de calculs des efforts.
 
Coefficient de sécurité
Quatre conditions fondamentales sont envisagées pour le calcul des lignes d'amarrage :
a) condition de travail normale, sous les sollicitations d'environnement les plus sévères correspondant à cette condition,
b) comme en a) mais après la rupture d'une ligne,
c) condition de survie sous les sollicitations d'environnement les plus sévères prévues,
d) comme en c) mais après la rupture d'une ligne.
Pour les petites structures maintenues par un système d'amarrage à une ou deux lignes, les cas b) et d) sont omis.
Tableau 1 : Coefficients de sécurité d'amarrage.
A utiliser en analyse statique ou quasistatique, en fonction des conditions d'opération, et du composant (Rules for the classification of mobile offshore units, Bureau Veritas 1993).
 
Fondations
Les principales fondations sont les corps-morts, les pieux et les ancres.
Elles doivent résister aux efforts verticaux et horizontaux exercés par les lignes d'ancrage. Ces fondations sont sollicitées de façon cyclique par la houle. Il en est donc de même pour le sol avoisinant ces éléments. Les contraintes sur un sol meuble doivent généralement toujours comporter une part notable de compression.
Un passage alternatif de la compression à la traction verrait un réagencement des grains du sol et un risque de liquéfaction puis une perte totale de sa résistance.
Pour les fondations de petites dimensions, le document "Concevoir des structures pour l'élevage des poissons en mer" (IFREMER, 1996) peut servir de référence.
 
Les corps-morts
Pour limiter l'effet de poinçonnement du sol par le corps-mort et les risques de renversement, le corps-mort doit être le moins épais possible.
Pour des raisons de fabrication et de tenue mécanique, le rapport entre sa hauteur et sa base ne peut guère être inférieur à 1/4. C'est pourquoi ce rapport est conseillé. La base du corps-mort peut être équipée de bêches, pièces métalliques situées sous et perpendiculairement à la base du corps-mort.
Lorsque la résistance au cisaillement en surface du sol est faible, les bêches atteignent des profondeurs (quelques cm à quelques dm) où cette résistance peut être plus importante. Elles évitent ainsi le glissement du corps-mort sur une couche de caractéristiques médiocres.
Ces bêches présentent une efficacité maximale lorsque leur longueur est voisine du dixième de leur espacement. Trois à quatre bêches semblent suffisantes.
Pour un bon comportement du corps-mort, sa masse doit être suffisante pour ne pas se renverser, pour ne pas riper et pour éviter le décollement local et total. Par contre sa masse doit être suffisamment faible pour ne pas poinçonner le sol.
 
 




Les ancres et les pieux
 


Pour le calcul des ancres, on peut se référer aux documentations des fabricants qui disposent généralement des courbes de résistance en fonction du poids des ancres et du type de sol.
Pour le calcul des pieux de grandes dimensions, il est préférable de s'adresser à des spécialistes.
 
  • Les ancrages
    Les ancrages utilisés sont généralement des corps-morts en béton de base carrée, le plus plat possible, disposant en dessous d'une ventouse pour augmenter l'adhérence au sol. Leur masse dépend du type de filière et de sa longueur :
    - 3 tonnes pour les filières "perles" ou subflottantes de 100 m.
    - 5 tonnes pour les filières flottantes "tandem" de 100 m et les filières subflottantes de 200 m.
    - 0,8 tonne pour les filières de subsurface standard.
    Pour augmenter leur capacité de résistance, les blocs peuvent être ensouillés ou assurés par des pieux ou des ancres.
     
  • Les amarrages ou lignes d'ancrages
    Plusieurs types sont possibles et utilisés.
    • Les amarrages par chaînes
      Ces amarrages sont classiques. Ils nécessitent une longueur d'environ 2,5 fois la profondeur. Ils sont très lourds, obligeant à mettre en tête un flotteur de grande capacité.
    • Les amarrages "tendeurs"
      Un flotteur intermédiaire entre le fond et la surface est fixé sur la ligne d'ancrage en filin. Il maintient ainsi la filière tendue.
    • Les amarrages "amortisseurs"
      Ils sont composés de trois brins avec un flotteur intermédiaire et un lest (généralement en grosse chaîne de récupération). En plus de la tension de la filière, ce dispositif amortit considérablement les mouvements de toute filière, évitant les chocs, donc les "dégrappages".
  • Les outils d'exploitation
    Les filières nécessitent une mécanisation des opérations et des moyens de levage assez importants (grue hydraulique équipée d'un treuil). Une fois soulevée hors de l'eau, la filière est placée entre deux poulies crantées placées aux deux extrémités de la barge. Ce système facilite le déplacement du "ponton atelier" le long de l'aussière. Les cordes d'élevage peuvent être sorties de l'eau pour contrôle ou récolte.
  • Les flotteurs
    Flotteurs polyéthylène
    Flotteurs en acier
Ce type de flotteur en acier est tout particulièrement recommandé pour soutenir les filières en haute mer, et plus encore lorsque ces filières sont exposées au gros temps.
- Il est très adapté aux variations fréquentes de profondeur car il est étudié pour résister aux fortes pressions.
- Par fort courant, lorsque la filière se couche, le flotteur remonte intact quand d'autres flotteurs implosent ou se détériorent.
 
Matériel de signalisation et équipement
- Balises de signalisation
- Eolienne grande performance, 12 v et 24 v
15 à 20 nœuds de vent
- Tours phares (7 m à 12 m modulable)
étudiées pour résister à des vents de 220 km/h.
Etude en fonction des sites par un bureau d’étude spécialisé dans les matériaux composites.
- Projecteur 12-24 ou 220V, à l’halogène ou à vapeur de sodium. Qualité marine.

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